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Pourquoi donc créer un blog ? Tout simplement pour le plaisir de réfléchir ensemble sur la vie, vaste programme il est vrai ! J’écris et vous pouvez en écho me répondre ci-dessous en postant un commentaire. On pourrait dire que ce sera au gré du vent, et si j’en crois la tempête neigeuse que nous venons de vivre en ce début avril, cela va décoiffer !

J’ai failli en perdre ma casquette aujourd’hui, une tornade, et hop, la coquine s’est envolée sur la falaise pour atterrir chez des particuliers. Il m’a fallu ruser
pour la retrouver dans leur jardin, en leur absence. Bon, je ne vous dirais pas lequel ! C’est qu’il y en a des idées dans ma petite tête, plein de choses en tout cas à partager, et c’est une grande joie.


En fait, c’est depuis le premier janvier de cette année que j’ai eu l’intuition de créer un rendez-vous tous les premiers du mois, pour vous offrir sur youtube Dominique Duprey, abonnez-vous !, une improvisation au piano sur un thème donné, et un tirage de Tarot devant vous.

D’autres surprises sont en gestation, chaque chose en son temps !

Et si je vous disais qu’ainsi je célèbre l’élan créatif qui m’habite, et que je le fais essaimer au gré du mystère des rencontres. C’est en tout cas pour moi jubilatoire. Improviser au piano, c’est créer une poésie sur l’instant, en laissant la plume, mes doigts plutôt, courir sur le clavier et me renvoyer en écho mélodie, couleurs, rythmes, arabesques ! Je suis un impressionniste du clavier. Je capte l’atmosphère, l’ambiance, la mienne bien sûr, mais aussi ce que je reçois de la Vie. Et c’est le piano qui fait le travail : il improvise en se servant de moi. C’est comme si j’étais un canal.


Je suis venu assez tard à l’improvisation, c’est que ce n’était pas vraiment bien vu dans mon milieu familial. C’était tout simplement impensable. Il fallait étudier les classiques, et ne pas déroger. Et même si j’ai toujours eu le désir de faire chanter le piano autrement qu’en interprétant la musique des autres, j’avais probablement bien des sésames
à ouvrir avant de laisser ce désir
se fondre dans les notes, dans mes notes.

C’est d’ailleurs assez curieux. Quand j’étais enfant, j’entendais du piano toute la journée. Trois pianos dans la maison familiale pour six enfants, tous pianistes. De quoi avoir les oreilles emplies de gammes, arpèges, puis des grands classiques, Bach, Mozart, Chopin, Beethoven, Rachmaninov sous les doigts de mes aînés. C’était beau, sublime. Des nuits étoilées. Le son que je préférais était celui d’un très vieux piano, un Ruch tout noir et décrépi, qui avait la caractéristique de produire des sons gondolés, un peu comme dans Bagdad Café, ce piano tout désaccordé et improbable, en plein désert. Des chandelles aussi offrant une lueur pâlotte et chancelante. Et pourtant quelle mélodie magnifique ! Des touches en ivoire, pauvres éléphants, pardon !

Quant au Tarot de Marseille, outil plutôt mal accueilli dans ma famille d’origine catholique, il m’a fasciné dès l’enfance, grâce à une amie de ma mère, réputée plutôt folle dingue, qui tirait les cartes son chat roux sur les épaules, et sa grande chevelure en débandade. Certes, cette femme avait quelques problèmes avec « la sociale » qui lui avait retiré ses deux enfants. Mais au moins elle savait lire juste avec les images, probablement en se branchant directement sur la Wifi Céleste.

Ce n’était pas ce que l’on racontait à l’époque. Mais dans mon énergie d’enfant, j’étais comme hypnotisé. Les images m’attiraient. J’avais aussi sous les yeux la Bible
illustrée, je me souviens de l’Arche de Noé, du cou de la girafe qui dépassait d’un hublot, et de la colombe avec son rameau d’olivier. Noé, voyant un
déluge arriver, construit un navire suffisamment grand pour les mettre à l’abri, le temps que le calme revienne.

Est-ce de tout cela que je tiens mon don de Tarologue ? Allez savoir où se plantent les graines qui fleurissent quelques décades plus tard, au gré du vent, au moment où vous vous y attendez le moins.
D’ailleurs, les images, celles qui traversent le temps, ressemblent fort à ces archétypes si chers à Carl Gustav Jung, psychiatre suisse contemporain de Freud. Ainsi, l’Arche de Noé est une histoire qui peut se lire autrement qu’au premier degré : les animaux, dans le langage de l’inconscient, représentent nos forces instinctives, celles auxquelles nous avons besoin de nous connecter, surtout quant un « déluge » (tsunami intérieur ou/et extérieur) est annoncé. Les flots peuvent aussi être assimilés
à la houle intérieure, ces émotions qui nous font « perdre pieds », tanguer, et parfois couler !

Si donc, on regarde bien cette histoire, gentillette et magique au premier degré, on s’aperçoit qu’elle nous enseigne profondément. Il s’agit, nous les cérébraux, de retourner aux fondamentaux instinctifs, à notre intuition, qui sait mieux que notre tête les meilleures conduites à tenir. Si nous sommes proches de notre instinct, tous ces animaux sauvages en nous, alors, nous saurons nous mettre à l’abri et retrouver notre « colombe intérieure », c’est à dire notre équilibre, notre vie de paix, d’espoir, d’amour, et notre envol vers la liberté.

L’instinct en nous ne saurait se satisfaire d’une pensée unique, surtout quand elle est édictée en lois et décrets. L’instinct touche le bon sens, celui qui intuitivement guide nos pas, indépendamment de tout pouvoir. De plus les animaux, dans leur état sauvage, n’ont pas besoin de l’homme pour vivre. En ce qui nous concerne, notre force intérieure, notre immunité se trouve renforcée quand nous suivons notre instinct, toujours.

Comme quoi, les histoires a priori simples, peuvent déceler des trésors quand on les regarde avec plus d’attention. C’est aussi l’objet de ce blog : aller au-delà du rideau, apprendre à lire et découvrir la richesse des enseignements des contes, des rêves, et des histoires archétypales, comme celle de l’Arche de Noé. Nous y reviendrons !

Créer ce blog correspond aussi à la refonte complète de mon site
internet. Prenez le temps de la visite, faites partager si vous le voulez. Vous y trouverez foison d’informations et de pistes à explorer.

A vous lire, avec grand plaisir,

Dom le Troubadour